Écrire l’inexplicable : les circonstances qui ont donné naissance à mon livre " Rien n'est grave, tout est parfait "
Après la disparition de mon père, des phénomènes aussi subtils qu’inexplicables ont commencé à ponctuer mon quotidien, comme autant de murmures venus d’ailleurs. Cet article révèle la trame secrète qui a conduit à l’écriture de mon livre : un voyage entre ombre et lumière, où les signes deviennent des passerelles et où l’invisible se fait témoin. Une invitation à franchir le seuil… et à partager, peut-être, vos propres expériences.
HISTOIRE DES LIVRES
Florence
11/17/20254 min read
Les premières manifestations : l’inexplicable qui s’invite
C’est seulement avec du recul que j’ai compris ce qui se jouait. Sur le moment, j’étais trop absorbée par les cartons, les souvenirs qui remontaient, les objets qui me ramenaient à l’enfance et à l’adolescence, deux périodes marquées par la violence et le chaos. Je ne savais pas encore que derrière cette agitation, des manifestations étranges tentaient de se frayer un chemin jusqu’à moi.
Le tout premier signe est le récit de la poignée du meuble.
Nous l’avions cherchée partout, absolument partout, durant tout le déménagement. Impossible de remettre la main dessus. Jusqu’au jour où, dans un endroit totalement improbable, la cave, elle m’est littéralement tombée sur la tête. J’étais assise, penchée sur un carton, quand la poignée a glissé d’une étagère en hauteur et a atterri sur ma tête.
À l’instant même où je la ramassais, mon conjoint est entré et m’a dit :
« Tu ne vas pas me croire… j’étais justement en train de penser à cette poignée. »
Sans réfléchir, je la lui ai tendue :
« Tu ne vas pas le croire non plus : elle vient de me tomber sur la tête. »
C’était absurde, impossible, insensé. Le meuble était dans l’appartement, la poignée dans la cave. Rien n’avait de logique. Et pourtant… quelque chose, profondément, résonnait.
Ce n’est qu’une fois le déménagement terminé, lorsque tout s’est figé, lorsque le silence, l’absence, le manque habitaient mes journées, que j’ai compris : ces manifestations étaient peut-être des signes. Des signes que seul mon père et moi pouvions comprendre. Des clins d’œil subtils impossibles à expliquer rationnellement, et impossibles à ignorer.
Et ce n’était que le premier d’une longue série.
L’hésitation : écrire ou me taire ?
Publier ce livre n’a pas été une évidence. Au contraire, j’ai longtemps hésité.
Pour raconter ces signes, je devais forcément revenir en arrière. Ouvrir les portes de mon adolescence chaotique, de mon enfance violente. Me mettre à nu. Expliquer pourquoi le lien avec mon père était si fort, pourquoi sa disparition avait réveillé des failles anciennes, et pourquoi être qualifiée de « trop sombre » avait été si injuste et douloureux.
Mais raconter ces parts de moi signifiait aussi m'exposer.
Et dans un petit village, l’exposition peut être un risque : la méchanceté gratuite est aisée, les jugements vont vite, les étiquettes encore plus. J’avais peur : peur d’être la « perchée », la « folle », la « sorcière ». Peur de devenir la risée de ceux qui ne connaissent qu’une facette de moi. Peur d’être incomprise.
Alors j’ai hésité. Longtemps.
La rencontre qui a tout changé
Puis un jour, j’ai rencontré Florence Tassoni, autrice talentueuse au récit que je peux qualifier de " miroir inversé" de mon histoire. Elle avait vécu les mêmes phénomènes, les mêmes signes... Son regard a été un déclic :
« Tu dois absolument publier ce livre !» ses mots ont fissuré mes peurs.
Je me suis dit qu’après tout, je n’étais sûrement pas la seule à vivre l’inexpliqué en silence.
Que d’autres aussi se taisaient, effrayés du jugement. Que peut-être, ce livre pourrait leur offrir un espace de reconnaissance, de libération, de résonance.
Que ces phénomènes existent, et que nos vies sont bien plus mystérieuses, sensibles et magiques qu’on ose le dire.
Alors je me suis lancée.
Florence Tassoni a accepté d'écrire la préface de mon livre (Et vous découvrirez une manifestation commune vécue e diret!! ).
Puis Anne-Hélène Gramignano, médium placée sur mon chemin comme par évidence, s’est jointe au projet.
À partir de là, tout s’est aligné.
Un livre comme un passage, un héritage, une guérison
Ce livre n’est pas un simple récit.
C’est un tissage. Un mélange de magie, de rencontres d'âme à âme, de synchronicités, de douleurs transformées, de retrouvailles avec mon essence profonde. Un retour vers la petite fille que j’ai été, vers celle que j’incarnais déjà sans le savoir : intuitive, sensible, connectée au subtil.
« Rien n’est grave, tout est parfait » est né de tout cela : de la présence et de l'absence, des manifestations à l'inexplicable, de l’ombre et de la lumière, de la peur et du courage.
Osez en parler ...
Si je partage aujourd’hui ces expériences, ce n’est pas seulement pour raconter mon histoire.
C’est pour ouvrir un espace, un lieu sûr, une respiration pour toutes celles et ceux qui ont vécu , en silence, des phénomènes similaires, des signes, des synchronicités, des présences inexplicables qui les ont marqués ou accompagnés.
Je sais combien il peut être difficile d’en parler, combien le jugement peut être cinglant, combien on peut se sentir seul face à l’invisible.
Mais vous ne l’êtes pas.
Alors si vous avez vécu, vous aussi, ce genre de manifestations ou d’événements qui ont bouleversé votre regard sur la vie, l’après, ou sur vous-même… je vous invite sincèrement à m’écrire.
Votre témoignage, votre ressenti, vos questions ou simplement votre besoin de mettre des mots seront accueillis avec bienveillance.
Lorsque mon père est décédé en 2017, je n’avais pas imaginé qu’un second livre naîtrait de ce bouleversement. À ce moment-là, tout allait trop vite : la douleur brute, l’urgence d’organiser le déménagement de son appartement, le chaos émotionnel, la fatigue.
Rien, absolument rien, ne laissait présager que ces jours confus allaient devenir le terreau d’un récit profondément intime, presque initiatique.

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